lundi 9 juillet 2007

Vendre des party pills

L'utilisation de party pills à base de bzp ou sans bzp est légale en France. A partir de ce constat on pourrait croire que sa vente est autorisée.

Néanmoins il ne faut pas oublier l’article L.3421-4 du code de la santé publique, qui réprime de 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende la "présentation sous un jour favorable" de l’usage ou du trafic de stupéfiants ainsi que la "provocation" à l’usage ou au trafic de stupéfiants.

Cette article signifie qu'il est interdit de vendre des produits qui ne sont pas des stupéfiants en les décrivant comme apportant des sensations proches (états hallucinogènes, énergisants, délirants, ...) Or comment vendre des pilulles sans en décrire leurs effets?

Quand bien même on y arriverait (ce qui est difficile voir impossible étant donné les mille manières d'agir d'une drogue) vendre ces pillules n'est pas sans danger :

  • Les procureurs ou les juges sont les seuls à pouvoir décider de poursuivre quelqu'un ou non, et il est laissé libre à leur apppréciation d'en prendre la décision. Rien de ne les empeche de vous poursuivre pour incitation à la consommation de stupéfiant et provoque la fermeture du commerce.
  • La responsabilité du vendeur peut être engagée en cas d'effets constatés dangereux sur la santé.
Ceci explique surement en partie pourquoi en France la vente de ce genre de produit n'est pas encore développée.

Ceci est un résumé de la réponse de drogue.gouv.fr

dimanche 3 juin 2007

Est il possible d'acheter du bzp ?

Il est possible d'acheter du bzp et Safextazy sur internet en recherchant sur internet. Aujourd'hui il n'y a que des magasins étrangers, la vente de ce genre de pilule en France est difficile à cause de la loi.

dimanche 11 mars 2007

Douane et BZP

Peut on commander du BZP à l'étranger sans avoir de problème avec la douane ?

Réponse de douane.gouv.fr :

"Si un produit est légal, oui vous pouvez le commander. Mais attention, si par exemple ce produit s’appelle "herbal ecstasy" (un nom que l’on retrouve souvent utilisé pour nommer les pipérazines dont il est question ici), c’est-à-dire si, dans sa dénomination, il se rapporte à une drogue interdite, vous pouvez avoir quelques ennuis et la douane peut l’intercepter même si ce n’est pas une drogue interdite. La douane ou la police peuvent en effet décider que même si ce n’est pas un produit interdit qu’il y a dedans, cela se rapporte néanmoins à une drogue interdite. Il n’est donc pas impossible que l’on vous confisque ce produit et le détruise, voire qu’on enquête un peu sur vous pour savoir ce que vous faites en cherchant ainsi à commander des choses qui sont proches des drogues interdites.

Même si les pipérazines ne sont pas interdites aujourd’hui, nous ne pouvons donc pas vous garantir que vous n’aurez aucun ennui compte tenu de la nature des produits dont il s’agit."

Dans la pratique, il est extrêmement rare que la douane "confisque" ce genre de produit, mais il n'est pas exclut que la loi change un jour.

jeudi 8 mars 2007

Les pays ou la BZP est interdite

La BZP vient d’être interdite en Australie, au Japon, au Danemark, en Suède et en Grèce.
Interdite aux Etats-Unis en 2002.

mardi 6 mars 2007

L'origine des pillules à base de BZP

Extrait de l'article de NOVA

"A l’origine, c’était un produit pour éliminer les parasites du bétail. Des petits malins ont découvert ses propriétés psycho-actives et l’ont parfois vendue dans les raves comme de l’ecstasy. Mais on a découvert que sous sa forme initiale elle attaquait le foie, et elle a été interdite aux Etats-Unis en 2002. Mais tout change grâce à un entrepreneur néo-zélandais, Matt Bowden, un ex-musicien qui connu l’addiction aux amphétamines et au MDMA (ecstasy). Avec l’aide d’un professeur de pharmacologie, il met au point la BZP, une variante qui explose la tête mais ne touche pas au foie. Une drogue « safe », non addictive et sans risque d’overdose. En 2002, il crée sa compagnie, Stargate, dont l’objectif est de fabriquer des drogues légales et sans danger, des alternatives aux drogues vendues sous le manteau. Le succès de la BZP est foudroyant, surtout dans sa forme mélangée avec une autre piperazine, la TFMPP (trifluorophenylmethylpiperazine), qui donne un effet relaxant et euphorisant qui la rend semblable à une ecstasy « douce ». Depuis, Stanley Bowden, rejoint par d’autres entreprises, vendent un million de pilules par an, pour un chiffre d’affaire de 50 millions de dollars néo-zélandais, l’équivalent de 12 millions d’euros chaque année. La BZP coûte 12 fois moins cher que l’ecstasy, d’où une nette diminution de la consommation d’ecsta dans les pays où elle est encore légale."


lundi 5 mars 2007

Le bzp est il autorisé en france ?

Les party pills sont autorisés en France car à ce jour, elles ne contiennent aucun produit considéré comme stupéfiant, Safextazy en est le parfait exemple.

Extrait de la réponse de drogues.gouv.fr :

"le BZP est le benzylpiperazine. C’est une substance dérivée du poivre qu’on trouve dans les "party pills", notamment en Nouvelle Zélande et dans certaines provinces australiennes.
Il s’agit de substances qui ne sont pas aujourd’hui classées comme stupéfiants ni comme psychotropes en France. Elles ne sont donc pas spécialement interdites. Mais ces "party pills" ne sont pas sans dangers, comme vous le savez sans doute."

dimanche 4 mars 2007

Lancement du Blog

Bonjour,

Il y a quelques jours j'ai découvert l'existence du BZP (benzylpiperazine) et des party pills dans un article sur Newstime :Le BZP, une nouvelle drogue légale Il est trés difficile de trouver des infos sur ce sujet en français alors je lance ce blog.

Le BZP est une substance de la la famille des piperazines qui produit un effet relaxant et euphorisant proche de l' ecstasy. La bonne nouvelle est que c'est non non addictif et sans risque d’overdose. La durée des effets de ces pilules varie de 5 minutes à 8 heures.


Si vous faites des recherches sur le net vous verrez qu'il est facile de trouver ces pilules sur des sites étrangers.

L'objectif de ce blog et de regrouper toutes les infos disponible sur le BZP et l'ensemble de ces substances légales, aussi appelées "drogues récréatives", mais qui ne sont pas pour autant sans danger.